Ghana - Projet Share
Environ un enfant sur trois de moins de cinq ans souffre de malnutrition – et ceci bien qu’il n’y ait pas de famine.
Une ferme rationnelle et bien mécanisée
La Bosnie-Herzégovine est un pays profondément divisé et fracturé. Rien qu’au cours du siècle dernier, trois guerres brutales ont infligé de lourdes souffrances à la population. Malgré un grand potentiel et des opportunités prometteuses, beaucoup de gens manquent de perspective et d’espoir. Les progrès ne sont visibles que dans quelques domaines. Les centres commerciaux et les nouveaux bâtiments se multiplient dans certains centres urbains et le réseau routier est en cours de rénovation et d’extension dans tout le pays. Il y a des emplois et une production locale, mais les conditions de travail et les salaires sont en grande partie injustes et ne permettent guère aux employés de bâtir leur existence avec des perspectives satisfaisantes. Bien qu’il y ait quelques changements positifs superficiels dans le pays, la plupart des gens trouvent difficilement un moyen de gagner un revenu régulier, équitable et stable. Tous ceux qui peuvent quittent le pays à la recherche d’un emploi en Europe de l’Ouest.
Il est difficile de se former en Bosnie où le taux de chômage est de 50 %. C’est un immense défi de décrocher un emploi en raison de la grande corruption et de l’exploitation des demandeurs d’emploi. Certains employeurs exigent jusqu’à un salaire annuel comme prix de départ pour accorder un poste de travail. Imaginez-vous: l’employé paie l’employeur pour qu’il puisse accéder à son poste! Faire face à cette injustice, faire confiance aux voisins et gagner leur confiance est l’objectif du projet agricole de Walter Koffler et de son équipe. Ce projet est soutenu par PartnerAid depuis de nombreuses années.
En commun, ils ont pu construire une ferme rationnelle et bien mécanisée dans le style de l’Europe occidentale au cours des 19 dernières années. Avec 15 hectares de terres loués, une grange pour 10 vaches, quelques génisses d’élevage et l’engraissement de taureaux, ils sont désormais en mesure d’autofinancer en grande partie le budget de la ferme.
De nombreux agriculteurs dans la région peuvent bénéficier du savoir-faire agricole moderne et des machines de la ferme. Des journaliers y trouvent, de façon sporadique, une possibilité de gagner un revenu. Dans l’ensemble, le projet est un bijou dans le contexte économique plutôt terne et sans perspectives.
A propos de visions: L’équipe de Walter Koffler ne voudraient pas se reposer sur ses lauriers. Depuis un certain temps, ils aimeraient mettre en œuvre une nouvelle idée. À côté de leur ferme, une assez grande parcelle de terrain est à vendre. Elle conviendrait particulièrement pour y établir un centre d’artisanat où les jeunes gens pourraient être formés, dans une sorte d’apprentissage ou d’école de vie, à des professions appropriées pour se préparer à la vie (professionnelle). Pour ceci, on aurait besoin de collaborateurs ayant foi dans l’avenir de la Bosnie et possédant des qualifications professionnelles variées. Qui pourrait s’imaginer s’investir auprès des jeunes gens et participer pratiquement à la construction de ce parc d’innovation?
« Je suis convaincu que les petits projets de développement gérables et les relations personnelles sur le terrain servent mieux les personnes dans le besoin à long terme que les projets à grande échelle. »